Seulement quelques heures de transport nous séparent du Costa Rica. Comme des enfants la veille de Noël, on brûle d'impatience ! Notre arrivée dans ce pays à une saveur toute particulière, celle de retrouver des amis après sept mois de voyage.

Même si tout cela était prévu, lorsque l'on aperçoit Lucie, Damien et Sandra au restaurant à San José, on croit rêver. Ils ne nous ont pas encore vu et déjà l'émotion nous submerge... 11 heures d'avion depuis la France et les voilà si prêt de nous ! Nos regards se croisent et on se sert dans les bras en espérant ne pas perdre une miette de ces 10 jours à leurs côtés.

Le lendemain, à l'aube, nous quittons la pollution et les regards insistants de la capitale pour aller se perdre dans une végétation luxuriante où la nature est reine. C'est dans la joie et en musique que nous sillonnerons les routes du Costa Rica, tous ensemble à bord de notre voiture de location. 

Au programme, les volcans Poas et Arenal puis le parc de Monterverde avec sa jungle dense et humide. On regrettera parfois le côté trop "aménagé" des sentiers qui ôte à la nature son authenticité même si cela en facilite l'accès.

Des auberges de jeunesse aux petites cabanes perdues dans la forêt, on passe nos soirées à refaire le monde, rire sur des anecdotes passées et songer à l'avenir... 
Ces retrouvailles sont aussi l'occasion de déguster quelques douceurs venues de France... Merci Gabrielle !

Le Costa Rica est réputé pour la diversité de sa faune et de sa flore. Si l'on peut facilement observer animaux, reptiles et insectes dans des lieux prévus à cet effet, quoi de plus magique que de les surprendre au détour d'un chemin, dans leur habitat naturel ? 
C'est ainsi que nous avons croisés sur notre route un serpent, une tarentule, des toucans, des singes, des crocodiles, de magnifiques colibris et le fameux paresseux.

Les jours défilent à toute vitesse et nous terminons le voyage à Quepos, sur la côte pacifique. Tels des Robinson Crusoé équipés de leur machette, Marc et Damien cueillent et ouvrent deux cocos dont nous nous délectons.

Le dernier jour, à défaut de pouvoir visiter le célèbre parc Manuel Antonio malheureusement fermé, nous irons nous perdre dans une petite crique sauvage et déserte. Pour y accéder, une ballade de 20 minutes en forêt parmi des milliers de crabes fait de ce lieu un coin de paradis qui n'appartient qu'à nous. Eau chaude, sable fin et plongeons dans les vagues, le rêve !

Merci à vous trois pour ces dix jours de détente absolue, une oasis au milieu de notre odyssée...