Après avoir réglé notre petit hôtel de Samarquande en centaines de milliers de soums que le réceptionniste n aura même pas le courage de recompter (20€ par nuit), c est parti pour notre seconde expérience en train direction boukhara. La chaleur est écrasante, L air est absent et le bruit de la télé, située juste devant nous nous assomme.
Mes petits maux de ventre du matin vont se révéler un peu plus difficiles à vivre au bout de 6 heures dans cette fournaise.
Nous arrivons enfin en gare de Boukara située à 10km du centre ville. Un taxi nous aborde et on n a pas la force d aller chercher plus loin. Nous lui donnerons ses 18000 soums (3€) pour qu il nous dépose devant notre hotel, qui n est en fait pas le bon (nous découvrirons plus tard qu un bus nous aurait coûté 500 soums par personne)... Un autre type nous aborde sur la place centrale, guide, taxi, vendeur de rêve, nous ne savons pas trop qui il est vraiment mais il aura la gentillesse d appeler notre hotel, qui se trouvait seulement à 200 mètres de là, et d arpenter avec nous les petites ruelles étroites pour nous y accompagner. Nous découvrons alors un endroit charmant tenu par un couple adorable qui ne parle pas un mot d anglais, mais plein de petites attentions. Excellent rapport qualité-prix pour cette chambre a 18€ réservée la veille sur Booking.
Durant cette journée, nous aurons croisé à boukara pas moins de 4 touristes déjà vu auparavant à Roissy, Tachkent ou autre... L Ouzbékistan est petit ou alors les touristes peut nombreux ? ;)
Après un peu de repos à L hôtel, nous partons en quête d un petit restaurant au calme et tomberons par hasard sur le Mavrigi, un peu à L écart du centre, musique douce, très bon repas et cadre idyllique. Le lendemain, nous tomberons par hasard dans un Resto légèrement moins classe et moins raffiné dont la population, uniquement masculine, est en pleine forme, la bière coule à flot et le repas est à se tordre les boyaux.
Ces 2 jours de balades dans Boukhara nous auront permis de découvrir une ville plus authentique et plus typique que Samarquande. Le centre ville est entièrement construit en briques de couleur sable, ce qui lui apporte beaucoup de charme.
Prendre le bus relève toujours de la mission car aucun chauffeur ne parle anglais et en plus ils sont du genre pressé, très pressé... Nous arriverons tout de même à rejoindre la gare en 1h30 façon Pékin-express pour aller acheter nos prochains billets de train à destination d'Ourguentch. Pas de chance, il n existe pas de train Boukhara-Ourguentch. Il faut d abord retourner vers Navoï, en direction de Samarquande, mais tous les trains Navoï-Ourguentch sont complets pour les 3 jours à venir. Nous opterons donc pour un taxi, à partager à plusieurs pour réduire le prix, qui nous permettra de parcourir ces 400km (après avoir passé 6h dans le train pour faire 200km, notre heure d arrivée à Khiva reste une énigme ^^).