Nous sommes partis de Tashkent pour rejoindre Samarcande en train. Une fois arrivés à la gare et nos billets en main, nous pensions être près du but mais ce fut un peu plus long que prévu. Nous avons été contrôlé cinq fois, présenté quatre fois nos visas, traversé deux portiques, puis double vérification avec l engin manuel et pour finir passage de nos sacs dans la machine. Après un tel parcours, il est strictement impossible de se sentir en insécurité et nous pourrons dormir sur nos deux oreilles. En effet, l'Ouzbékistan a fait de la sécurité sa priorité après les attentats de 2004. Les moyens déployés que ce soit au niveau matériel ou humain sont impressionnants et le résultat est là. Après deux heures de train, nous arrivons dans une ville de 400 000 habitants avec des grandes axes routiers, bien loin des chemins de terre que l on imaginait. Cette ville est doté d un riche patrimoine culturel et architectural ce qui lui vaut d être inscrite au patrimoine mondial de l Unesco. Nous avons testé un restaurant fréquenté par les locaux. Il ne faut pas s'attarder sur l'hygiène et savourer le chachlik (brochettes de viandes avec des morceaux de gras). C était délicieux mais j ai volontiers laissé ma part de gras a Marc qui s en est délecté. Il semble devenir un Ouzbek à part entière! J oubliais, ici les locaux s étonnent que l'on ne soit pas mariés! Un vendeur a dit à Marc "tu dors ou quoi ? Tu passes trop de temps sur ton ordinateur! Mois j ai trois femmes et déjà 6 enfants. Alors il faut que tu te réveilles." Bon pour les trois femmes je mets mon véto et pour les six enfants aussi !

Les sites touristiques de samarquande c'est fait, maintenant place aux coins plus reculés et plus authentiques. Nous voilà parti dans un enchaînement de petites ruelles situées pourtant à seulement quelques centaines de mètres du Registan, mais tellement plus représentatives du pays... Les chemins de terre et la poussières ont remplacés le goudron. Nous découvrons des gens souriant et communicatifs, bien loin de L indifférence et des visages crispés des lieux touristiques. 
Merci au GPS du téléphone, car ici aucun nom de rue et rares sont les locaux qui parlent Anglais. Pour le bus, c est pareil... Aucun plan alors on y va au feeling en essayant de ne pas se faire couper en deux par les portes à la descente.
Les prix ne sont que très rarement affichés, aussi bien dans les restaurants que dans les petites boutiques locales. Du coup c est toujours un peu la surprise, mais en général il suffit de froncer les sourcils pour que le prix baisse automatiquement sous prétexte d une erreur de calcul. Seules les glaces et les bouteilles d eau on un prix à peu prêt fixe. 
Consommation d eau : 1 litres à 2 par kilomètre de marche !